Ferrocampus participe au réseau national des clusters ferroviaires : Railway Business Cluster (RBC)

01/12/2021

Les actualités du RBC - FORMATION

La Fédération des Industriels du Ferroviaire (membre fondateur du FERROCAMPUS) anime l’interclustering national Railway Business Cluster.

Présidé par Pascal Pin, VP Rail du cluster TOTEM d’Occitanie, le RBC s’est réuni à Paris afin d’aborder les collaborations nationales sur la formation.

FERROCAMPUS, MECATEAMCAMPUS (Bourgogne) et L’ECOLE DU FERROVIAIRE ET DE LA MOBILITE D’OCCITANIE (EFMO) ont décrits leurs activités respectives sur la formation. Trois philosophies et positionnements différents :

  • Ferrocampus structure une toile de formation en Nouvelle Aquitaine avec 3 piliers : Le Centre des Métiers et des Qualifications avec un consortium financé dans le cadre du PIA3, Le campus Talents et Territoires de Nouvelle Aquitaine et la formation réalisée par des acteurs privée. FERROCAMPUS met en place des plateaux techniques à Saintes avec 2 trains (X73500), un plateau digital, un poste de pilotage virtuel pour la signalisation, un plateau multi-énergies…
  • MECATEAMCAMPUS, en tant que CFA dispense des formations sur la maintenance des engins de chantiers ferroviaires et participe activement au CMQ de son territoire. Ce choix de devenir centre de formation fait suite à la création d’une formation avec un Lycée de proximité et le recueil des attentes des membres de MACATEAM. Ce centre de formation s’est doté d’un plateau technique “engins de chantiers” et d’une ligne école.
  • EQUANS a créé une formation avec le Lycée de Saint Matant (Gers – 32) en 2019 spécifiquement pour répondre à une pénurie de main d’œuvre de son entreprise sur la maintenance des caténaires avec 65% des étudiants embauchés en fin de formation. Cette initiative ayant rencontré un véritable succès, EQUANS crée EFMO avec un réseau de partenaires en Occitanie pour anticiper notamment les futurs besoins de rénovation des infrastructures et la construction de la LGV Toulouse-Bordeaux.

En complément des échanges sur la stratégie, le positionnement et les méthodes pédagogiques, les échanges ont permis de mettre en avant des mutualisations possibles sur la communication et l’attractivité.

La FIF étudie la mise en place d’un engagement de développement de l’emploi et des compétences (EDEC) qui est un accord annuel ou pluriannuel conclu entre l’État et une ou plusieurs branches professionnelles pour la mise en œuvre d’un plan d’action négocié, sur la base d’un diagnostic partagé d’analyse des besoins qui a pour objectifs d’anticiper les conséquences des mutations économiques, sociales et démographiques sur les emplois et les compétences et de réaliser des actions concertées dans les territoires.

Autre piste au niveau européen : STAFFER. In 2019, a European Commission Study on the competitiveness of the Rail Supply Industry identified the “promotion of the development of skills and safeguard of access to skilled labour” as one of the main action fields for ensuring Europe’s rail supply industry’s leadership. According to this study, “the supply of technical engineers may become a bottleneck in maintaining the competitive position of the EU rail supply industry”. It even states that “combined with a decreasing workforce due to ageing, perception of an unattractive sector, and changing skill requirements due to the digital transformation, it is expected that this skills shortage could increase in the near future”. These mounting challenges necessitate action without further delay. Later that year, the Final Report of the EC Expert Group on the Competitiveness of the EU Rail Supply Industry confirmed that “in view of the ageing population, a significant cohort of employees is expected to retire within the coming years. At the same time, transformation related to digital and high-tech technologies creates mismatches between available and demanded skills. Already now, enterprises in many Member States are reporting difficulties to find railway engineers”.
Il indique même que « combiné à une diminution de la main-d’œuvre due au vieillissement, à la perception d’un secteur peu attrayant et à l’évolution des exigences en matière de compétences en raison de la transformation numérique, on s’attend à ce que cette pénurie de compétences augmente dans un proche avenir ». Ces défis croissants nécessitent une action sans plus tarder. Plus tard cette année-là, le rapport final du groupe d’experts de la CE sur la compétitivité de l’industrie de l’approvisionnement ferroviaire de l’UE a confirmé que « compte tenu du vieillissement de la population, une cohorte importante d’employés devrait prendre sa retraite dans les années à venir. Dans le même temps, la transformation liée aux technologies numériques et de haute technologie crée des inadéquations entre les compétences disponibles et demandées. Aujourd’hui déjà, les entreprises de nombreux États membres signalent des difficultés pour trouver des ingénieurs ferroviaires ».

 

Une rencontre est prévue en mars 2022 pour approfondir la collaboration nationale.